Enfin sortie du pattern de la sexualité traditionnelle! Les partenaires qui ont enfin compris que tout ne se limite plus qu’à la pénétration. L’homme régulièrement encagé, privé de la pénétration, de son pénis, est reprogrammé et demande sans aucun complexe de nouveaux plaisirs. La femme comprend l’idée que l’homme demeure viril et attirant même lorsque c’est elle qui le pénètre. Et la boîte de jouet elle devient commune!
Le tout sans position de dominé versus dominant.
C’est l’amour à la Kate Marley, cage de chasteté en plus, décomplexé, en douceur, en lenteur.
De là tout est maintenant permis. Le couple est muni de six orifices avec lesquels s’amuser : un vagin, deux anus, deux bouches et un pénis. Oui, apparemment que le pénis peut être pénétré par l’urètre avec les accessoires appropriés. [1]
On tombe donc dans un monde avec plein de possibilités, plein d’orifices où aller. Et tous les jouets érotiques servant à la pénétration, ou presque, deviennent alors partageables, communs. On joue avec les orifices sans complexe, sans gêne, presque qu’avec banalité. On gère les stocks de lubrifiant comme on gère sa réserve de vin.
On insère les doigts dans l’une des deux bouches, dans l’un des deux anus. Ma conjointe a découvert après moi le plaisir anal, à la condition que ce ne soit avec douceur, et pas la sodomie qu’elle a toujours refusée. On respecte les limites. Elle a son plug anal préféré.
On apporte autant d’attention à la prostate qu’au clitoris. Un doigt s’insère si bien dans l’anus d’un homme. On le fait souvent, très souvent. Il n’y a plus une semaine qui passe sans que j’aie un doigt ou un objet inséré à cet endroit. C’est l’éveil de cette zone!
Après un pegging, l’homme encagé peut enfiler le harnais à son tour avec un dildo pour pénétrer la KH qui en a envie. Le dildo s’attache partout en fait. Vous devez absolument l’essayer sur la cuisse. L’avantage est qu’il n’y a plus de problème du côté de l’homme avec la performance et que la pénétration devient aussi un plaisir masculin. On prend donc le temps de le faire, on lubrifie généreusement, on insère doucement, sans hâte, sans douleur.
On peut partager sur les sensations d’un nouveau plug anal en l’essayant tout à tour. On adore insérer un plug chaud que l’autre a portée avant nous.
On utilise le gode à ventouse, on l’adore! Bien fixé il est pour lui, alors qu’il donne en même temps un cunnilingus.
On peut même exploiter la bouche chez l’homme qui devra accepter de se voir insérer un objet par sa partenaire, sans que ça ne soit perçu comme un geste homosexuel, mais bien un geste qui se joue dans l’espace de cette nouvelle sexualité universelle. Donc de voir passer un sex-toy dans la bouche avant de le voir inséré plus bas par sa partenaire n’est plus quelque chose de malaisant, mais bien une nouvelle normalité. Car la bouche de l’homme est tout aussi bonne que celle de la femme pour réchauffer un sex-toy.
Et l’homme nouveau ne jouit pas souvent! Il ne pénètre plus non plus! Mais sa vie sexuelle est accomplie, libéré de cette douleur qui l’envahissait après chaque coït!
Note :
[1] Je n’aborde pas plus, car je n’ai pas expérimenté cette option de pénétrer l’urètre. Je crains la chose. A vous de chercher comment, si ça vous dit. Les outils sont faciles à trouver dans les boutiques érotiques.
CHAPITRE 4 : Sexualité et CMC
Comments