La CMC raisonnée est appliquée à temps partiel, au moment le plus profitable pour le couple. Elle mise sur les bienfaits de la cage de chasteté et du contrôle de la sexualité de l’homme et non pas sur l’établissement de records de durée.
Revenons donc sur la durée et la notion de petits défis pour la CMC raisonné pour que ceci soit bien compris. Pour décrire les durées de chasteté en CMC raisonnée qui dépassent rarement trois semaines, je propose les quatres définitions suivantes qui sont appliquées selon le contexte : ponctuelle, courte, prolongée et longue durée.
Périodes de chasteté ponctuelles
La cage de chasteté peut être utilisée de manière très ponctuelle à tout moment ou la KH désire se faire plaisir et interdire la pénétration. Une période de chasteté peut donc être très courte, quelques heures à peine.
Durant les périodes courtes de chasteté, la femme a le plein pouvoir sur son plaisir qu’elle doit apprendre à profiter égoïstement, sans obligation d’offrir quoi que ce soit en retour. La femme qui n’apprécie pas la pénétration n’a aucun remords à la refuser systématiquement.
Elle n’hésite pas à maintenir la cage de chasteté en place pour une, deux, trois heures suivant son plaisir, question que ce soit très clair. Ou peut-être même aller jusqu’au petit matin laissant l’encagé dormir avec la cage de chasteté. Elle verra à gérer ceci uniquement selon ses envies à elle. Ainsi, le plaisir féminin et l’orgasme masculin sont complètement dissociés.
Les périodes de chasteté ponctuelles sont souvent proposées par surprise, donc peu planifiées. Elles sont fréquentes en CMC raisonnée.
Périodes courtes de chasteté
La cage de chasteté peut aussi être utilisée pour relever des petits défis. On parle d’une période courte de chasteté dès que l’on dépasse 8 heures. Ensuite on augmente les défis pour inclure une nuit, une journée, un week-end, toujours calculé en heures : 8h, 12h, 18h, 24h, 48h, 72, 96 heures. On ne dépassera pas 4 jours. L’encagé devra gérer l’inconfort de la cage de chasteté tout en maintenant ses activités normales.
Il va de soi que la KH peut demander du plaisir et interdire la pénétration. On exploite donc la chasteté physique (contrôle de sa sexualité par la KH).
Mais en prolongeant ainsi la période d’encagement, l’encagé va devoir gérer la cage de chasteté au travers d’autres activités de la vie courante. Il va devoir aussi faire toutes ses activités normalement. Donc, jouer au Golf, manger avec des amis, faire la corvée ménagère, etc.
Seulement sa KH connaîtra son état, amenant le couple à une complicité pour un jeu sexuel qui s’étire sur plusieurs heures.
Lui, il tirera un plaisir à porter la cage de chasteté. Le défi n’est pas contraignant, au contraire. L’érotisme de la cage est bien présent, à tout moment. Seuls les plus expérimentés arriveront à l’oublier.
Les périodes courtes de chasteté sont monnaie courante en CMC raisonnée.
Périodes de chasteté prolongées
On accepte de prolonger la période de chasteté à des durées de cinq à quinze jours pour bénéficier de l’effet de la DPO sur le mental de l’homme. Mais surtout, l’encagé devra tirer des bénéfices de la chasteté émotionnelle en s’efforçant de mettre ses pensées sexuelles en pause. Les vacances se prêtent bien aux périodes de chasteté prolongées. C’est donc fait avec un peu de planification.
La KH gérera à la pièce les orgasmes de l’encagé pour faire grimper le niveau d’ocytocine. Généralement 5 à 7 jours d’abstinence ou de réduction importante des orgasmes sont requis pour atteindre un effet intéressant. Un plafond sur l’effet de la DPO est généralement observé autour du 12e jour. L’homme n’a que peu d’orgasmes ou pas du tout dans ces périodes prolongées, tirant son plaisir sous d’autres formes.
Sur le plan physiologique, l’homme abstinent de manière prolongé aura le sentiment d’être plein, ce qui se caractérise par un engourdissement constant et très présent au niveau des testicules, du périnée, du gland du pénis et de l’anus. Gérer cet état lui demande beaucoup d’effort.
L’encagement prolongé activera les bénéfices de l’ocytocine et rendra le conjoint cajoleur, amoureux et il apprendra à jouir des caresses. On exerce ainsi l’homme pour que le ressenti devienne plus important que l’acte.
Pour en accélérer l’effet, une phase préparatoire d’abstinence volontaire ou de contrôle partiel avec la cage par la KH la semaine qui précède la mise en place de la cage de chasteté est une approche gagnante à adopter.
On pourra aussi s’entendre pour y ajouter des activités de Tease & Denial, question d’augmenter la tension sexuelle chez l’encagé.
Nous verrons au prochain chapitre quelques trucs pour booster le niveau d’ocytocine chez l’encagé durant les périodes prolongées de chasteté, tout en procurant du plaisir.
Périodes de chasteté de longues durées
La chasteté de longue durée ou pour des durées indéterminées n’est pas vraiment l’affaire de la CMC raisonnée. On préfère l’utilisation ponctuelle et les petits défis, que parfois on étire peut-être une semaine, peut-être deux, à la limite trois! C’est souvent suffisant pour tirer tous les bénéfices de la CMC sans tomber dans autre chose.
On voudra tenter une fois l’expérience du Locktober par curiosité avec quelques souplesses pour bien gérer la cage, la douleur, le sommeil réparateur, etc. Ma recommandation est de le faire en mode chasteté émotionnelle et gestion restrictive de l’orgasme masculin plutôt que de seulement mettre l’effort sur le port continu de la cage de chasteté. On se permet de retirer la cage pour le nettoyage quotidien et on accorde une certaine souplesse certaines nuits par exemple pour reposer l’organe masculin, sous surveillance la KH bien sûr! On pourra remarquer une diminution des fonctions érectiles passé le cap du 10 à 12 jours, accompagné d’une très grande envie d’avoir des caresses (ocytoxine). Le pénis sera tout petit dans la cage et les érections nocturnes seront faibles ou inexistantes. Mais on ne doit généralement pas s’en inquiéter.
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