On peut se questionner pourquoi on doit utiliser une cage de chasteté, lorsqu’on décide conjointement de ne plus « pénétrer? » Simplement par que le pénis a son propre cerveau, sa propre identité et son propre but dans la vie : pénétrer! Quelle autre utilité peut-il avoir?
Le pénis n’accorde pas de répit, c’est un petit diable sur l’épaule qui même chez le plus gentil des hommes va finir par le convaincre que l’occasion est bonne et qu’il doit insister. Il parle aux hommes, il leur dit : « aller mec, elle te désire, fait moi plaisir, choisi ton trou[1], aller insiste ». C’est l’impulsion du moment : insistant, irrationnel, animal, pressant.
La sélection naturelle a voulu donner au pénis cette fonction de ne jamais manquer une occasion d’assurer la descendance de son hôte. Peut-on lui en vouloir!
Triste maladie des hommes!
Et une fois l’orgasme consommé, l’acte aura duré 5,4 minutes, peut-être moins, la prolactine fait son effet, la satiété est instantanée, immédiate. Le petit diable disparaît, satisfait. L’homme, incapable d’un second orgasme, est de retour à la raison. Une chance pour la femme! C’est alors le petit ange qui dit des choses comme « Ma chérie, je n’aime pas tant que ça te pénétrer! »
Et il jette le blâme sur mon pénis! C’est lui, pas moi! Un petit morceau, sans muscle, de quelques centimètres à peine. Tu te caches maintenant!
Mais ça ne dure pas!
Ma vie d’homme pénétrant est maintenant pleine de remords! Depuis que ma conjointe m’a dit : « Ton pénis, toujours ton pénis, c’est une obsession ton affaire! ».
J’oubliais! Je me suis masturbé seul cinq fois cette semaine, vingt-six fois dans le mois, trois cent douze fois dans la dernière année. À chaque fois j’efface mon historique de navigation. Mon niveau d’ocytocine est à zéro alors que ma conjointe voudrait plus de douceur de ma part.
Aidez-moi!
Mesdames, par pitié pour la faiblesse des hommes, prenez la cage, gardez la clé, contrôlé leur sexualité, refuser la pénétration, gérer ses masturbations, devenez une KH impitoyable et surtout ne vous privez pas de votre propre plaisir! Il vous remerciera!
Note :
[1] En référence au livre de Maïa Mazaurette, Sortir du trou. C’est donc dit sans vulgarité.
[2] Lecture intéressante : « Au-delà de la pénétration, Martin Page »
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