Élément important dans l’équation de la sexualité masculine, on sait que pour stimuler l’érection l’homme a besoin d’un fantasme, d’une image stimulante dans son esprit. Une image mentale tel un décolleté plongeant, une partie dénudée du corps de sa conjointe, une odeur agréable peut suffire à déclencher et maintenir l’érection. Tout se passe dans la tête chez les hommes.
Mais avec le temps, les enfants, la fatigue du soir de semaine fait que les relations sexuelles dans le couple se distancent. Les femmes gèrent normalement facilement l’absence de sexe sur de longues périodes, mais plus rarement les hommes. Le besoin physiologique de vidanger ses glandes et l’état de manque le créé par la dépendance à la dopamine suffisent à rythmer les masturbations solitaires à quelque chose de très régulier. Un, deux, trois jours au maximum!
Rien de si anormal jusqu’ici. La masturbation autant chez la femme que chez l’homme n’est plus un sujet tabou à notre époque.
Mais, pour stimuler leur érection, les hommes ont la capacité d’aller chercher des fantasmes dans un monde parallèle assez facilement. Se développe alors une grande dépendance : celle de la pornographie.
Avec la cage de chasteté, l’intérêt pour la pornographie perd beaucoup de sens. Et l’attrait de l’encagé pour sa conjointe – qui gère maintenant ses orgasmes – tourne le regard de l’homme sur sa conjointe uniquement, avec amour et passion. Le plaisir et la sexualité sont plus intimes.
Et fini les magazines aujourd’hui! La tablette et le téléphone amènent maintenant la pornographie à n’importe quel endroit de la maison où l’homme peut se retrouver seul.
Non seulement l’homme arrive facilement à jouir en se stimulant sur d’autres femmes que leur conjointe, mais la stimulation peut provenir d’image mentale pornographique de pratiques non-inscrites au sein du couple et la laquelle la conjointe ne consent pas [1].
La conjointe qui découvre le pot aux roses se sent trahie. Pire encore, la découverte de l’historique de navigation suscite de très grandes questions sur l’étendue des fantasmes masculins du conjoint. Plus grave encore, la pornographie brouille l’image de la sexualité par rapport au réel. Le conjoint est alors insatisfait de ses relations sexuelles avec sa conjointe par rapport à l’avatar femme-objet, et toujours prête à se soumettre sans hésitation à des fantasmes irréels, dégradants, dominants et trop souvent violents.
Avec la cage de chasteté, l’intérêt pour la pornographie perd beaucoup de sens. Et l’attrait de l’encagé pour sa conjointe – qui gère maintenant ses orgasmes – tourne le regard de l’homme sur sa conjointe uniquement, avec amour, tendresse et passion!
Le plaisir et la sexualité sont alors plus intimes. Le ressenti devient plus important que l’acte, un état qui sera une des pierres angulaires de la CMC raisonnée.
Note :
[1] Hommes et femmes consomment de la pornographie, mais différemment. Les femmes consomment la pornographie de façon plus sélective que les hommes. Elles vont préférer la pornographie plus douce et ont une curiosité pour les relations lesbiennes. Des études qui suivent le mouvement de la pupille sur les images montrent que les femmes vont fixer leur regard sur le pénis, alors que les hommes regardent surtout les visages et leurs expressions. Intéressant!
CHAPITRE 1 : La chasteté masculine contrôlée
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